Cuisine centrale et restaurant municipal à Suresnes _ Hauts-de-Seine (92)

Maître d’ouvrage : Ville de Suresnes
Cotraitants : BETEREM, b.e.t. _ Process Cuisines, cuisiniste _ TRIBU, conseil h.q.e.
Autres intervenants : Jean-Michel Rameau, paysagiste _ Frédérique F. Thomas, coloriste plasticienne _ Diakustic, acousticien
Programme : cuisine centrale de 4000 repas / jour et restaurant du personnel municipal _ Opération liée à la construction de l’école Honoré d’Estienne d’Orves
Objectifs environnementaux : NF Bâtiments Tertiaires – démarche HQE® sans certification
Surface : 1 102 m² shon pour la cuisine centrale _ 590 m² shon pour le restaurant municipal
Coût des travaux : 13 905 000 € HT pour l’ensemble de l’opération
Calendrier : 2006 concours lauréat _ 2011 livraison du bâtiment

L’opération réunit, sur le même site, trois équipements publics : un groupe scolaire, une cuisine centrale et le restaurant du personnel municipal. Le terrain, qui présente une forte déclivité, est bordé de 3 voies, ce qui a permis d’organiser le fonctionnement autonome de chaque entité tout en favorisant la liaison intérieure verticale liée au transport des repas. C’est l’unité de production, organisée selon les principes généraux du système de liaison froide, qui a déterminé l’emprise du bâtiment dans la partie haute de la parcelle ; la partie basse est occupée par l’école. Le soubassement entièrement opaque sur la rue Gambetta a permis de maîtriser les nuisances acoustiques, notamment par la fermeture complète de l’aire de livraisons, rendant ainsi possible la présence de cet équipement semi-industriel dans un quartier résidentiel. Le hall de cuisson, lieu principal de production de la cuisine, s’éclaire largement sur les espaces extérieurs de l’école, par un bandeau horizontal qui file sur toute la façade Sud du bâtiment. Les vestiaires du personnel et les bureaux administratifs sont placés à l’étage. A l’étage également, la vaste salle de restaurant, à laquelle on accède par un hall d’entrée aménagé en creux à l’angle des deux rues, développe son volume en double hauteur sur toute la profondeur du bâtiment ; elle profite ainsi d’orientations multiples et d’une vue panoramique sur le Mont Valérien. Au dernier niveau, les équipements techniques sont disposés autour d’un patio, libérant ainsi les toitures de toute émergence inesthétique.